OLIVIER BLOND « RESPIRE ! VERS UN NOUVEAU SCANDALE SANITAIRE ? »
Enregistrement : 05/08/2019
Mise en ligne : 05/08/2019
Une urgence face à laquelle les pouvoirs publics apparaissent étonnamment démunis. Olivier Blond, président de Respire - Association nationale pour la prévention et l'amélioration de la qualité de l'air, fait le point avec La Spirale, à l'occasion de la parution de son récent ouvrage Respirez : solutions pour lutter contre la pollution de l'air.
Propos recueillis par Laurent Courau.
En fait, mes sympathies écolos ont commencé au moment du siège de Sarajevo. J'étais atterré par l'inaction occidentale et les complicités pro-serbes du gouvernement Mitterrand. À l'époque, il n'y avait presque que les Verts (et quelques personnalités comme BHL), pour affirmer clairement leur soutien à la ville assiégée. J'allais dans les manifs et ils disaient des choses que j'avais envie d'entendre. Je me suis dit qu'ils devaient avoir quelque chose de différent pour être les seuls à soutenir les Bosniaques, et cela me les a rendu sympathiques.
Ensuite, je me suis intéressé à la science. À celle de l'évolution, puis à celle des écosystèmes. Et j'ai découvert la richesse, mais aussi la fragilité du vivant. Enfin, ma soeur, qui était entrée chez les Verts, m'a fait rencontrer des gens intelligents qui m'ont fait découvrir les penseurs écolo (Gortz, etc.) et j'ai découvert une pensée extraordinairement riche - qui parlait déjà de revenu universel ou du risque technologique, il y a plusieurs décennies. Le fruit était mûr et je suis tombé dans le panier très vite. Mais je ne suis pas resté très longtemps dans le parti qui était ravagé par des luttes intestines, et, qui, contrairement à ses slogans, ne faisait pas « de la politique autrement ».
Photographie extraite de Pogo, Regards sur la scène punk française (1986-1991) de Roland Cros, Éditions L'Échappée.
Notre ami commun, Julien Millanvoye de PostAp Magazine, m'avait évoqué ton passé punk. (sourire) Si l'information s'avère juste, est-ce que tu dirais que cet intérêt pour les musiques bruyantes et contestataires a joué un rôle dans ta formation intellectuelle, jusqu'à ton activisme actuel ?
J'écoute encore, régulièrement Bérurier Noir, mais mon rapport au punk ne tient pas tant de la musique que de la contestation.
Et l'écologie entretient une relation complexe avec la contestation. Elle est parfois conservatrice ou réactionnaire, dans la nostalgie d'un monde passé, pur, propre, conservé, idéalisé... et vers lequel il faudrait revenir. Elle est parfois complètement absorbée par le discours officiel, par celui des partis politiques classiques de gauche ou de droite. Elle peut se transformer en un doux charabia pour diplomates dans les conférences internationales, où l'on discute longuement d'accords internationaux sans grandes conséquences.
Mais il y a de vrais enjeux, forts, hyper conflictuels qui surgissent. L'actualité est riche à ce sujet. Il faut changer le monde. Et l'écologie est l'une des grandes idées qui nous le rappelle tous les jours, même si elle n'est pas la seule, bien sûr.
Puisque je viens d'évoquer ton activisme et bien que la réponse me semble évidente, qu'est-ce qui a motivé ton engagement dans Respire - Association nationale pour la prévention et l'amélioration de la qualité de l'air ?
J'ai milité pendant des années pour la biodiversité et le climat. Mais, d'une certaine manière, peu importent les petites fleurs ou les jolis animaux. Je m'intéresses davantage aux êtres humains. Or ce sont les premières victimes de la pollution ou du réchauffement, mais aussi de tout ce qui va avec notre système actuel : la déshumanisation, la perte de sens, la perte de lien.
C'est ce qui m'a amené à m'intéresser à la santé environnementale. Son importance est immense, et très largement sous-estimée. La pollution de l'air est le plus important de tous ces problèmes. Elle tue plus que les guerres, les meurtres, les attentats et les accidents réunis. En France, elle cause entre 48 000 et 67 000 morts prématurées chaque année, selon les études. Soit 20 fois plus que les affaires du sang contaminé ou du Mediator. Et 200 fois plus que la vache folle. La pollution de l’air est ainsi devenue l’une des trois premières causes de mortalité en France, avec la cigarette et l’alcool. Selon certains calculs, c’est même la toute première.
À l'échelle de la planète, elle tue 7 millions de personnes par an. Ce sont des morts invisibles, causées par un problème presque invisible (la pollution de l'air). Et tout cela dans une relative indifférence. « Une personne qui meurt, c'est une tragédie, un million de morts, c'est une statistique » a-t-on fait dire (à tort) à Staline. Mais la situation est vraiment catastrophique.
Peux-tu revenir pour nous sur les actions menées par l'association Respire ? Et peut-être sur vos projets dans les mois qui vont venir ?
Nous menons des actions de sensibilisation, dans les médias ou dans les écoles. Nous organisons également des actions de « sciences participatives », avec des capteurs citoyens de pollution (de la taille d'un décodeur télé), pour permettre à chacun de percevoir ce qu'est vraiment la pollution, devant sa boulangerie, au carrefour qu'on traverse chaque matin, devant l'école où on depose les enfants chaque matin. L'idée est de rendre visible l'invisible. Nous allons également lancer une campagne sur les nouveaux polluants, ces particules ultra-fines particulièrement dangereuses, qui sont émises par les véhicules les plus récents, les voitures Euro6 que les constructeurs voudraient que l'on considère comme « propres ».
Mais l'un des combats principaux de la rentrée sera un combat en justice. Malgré les demandes insistantes, les tribunes, les actions médiatiques, etc, nous attendons toujours une grand plan d'action national contre la pollution de l'air. Après avoir épuisé tous les autres moyens à notre disposition, nous portons dorénavant devant les tribunaux notre combat. Nous ne sommes pas les seuls à le faire, ni les premiers. L’Union Européenne a considéré que c’était nécessaire, et d’autres association font de même en France ou à l’étranger.
Ces actions s’inscrivent dans une logique globale de judiciarisation des actions écologiques. Certes, les grands procès ne sont pas nouveau dans le mouvement écologique : contre des armateurs dans les cas de marée noire, contre des industriels dans les accidents de Bhopal en Inde, ou les empoisonnements de l’eau potable en Californie (affaire Erin Brokovich) ou contre les Volkswagen dans l’affaire des trucages des moteurs diesels.
Mais jusqu’à présent, il s’agissait de procès contre les responsables directs de la pollution. Désormais, les association attaquent également les gouvernements à qui elles reprochent de ne pas avoir protégé les citoyens, de ne pas respecter leurs obligations. Ces démarches participent à une délégitimation du pouvoir politique, dont les décisions sont contestées par le pouvoir judiciaire : la séparation des pouvoirs a fait long feu.
Cette judiciarisation du politique peut d’ailleurs se retourner contre les écologistes, quand d'autres groupes attaquent en justice des décisions qu’ils soutiennent : c’est le cas, pour rester dans la pollution de l'air, des actions en justice entreprises pour casser la décision de la mairie de Paris de rendre piétonnes les berges de Seine (heureusement sans succès).
Mais les politiques sont responsables de cette situation. Ce sont eux ou elles qui n’ont pas répondu à la demande sociale, qui n’ont pas rempli leur mission : celle de protéger les citoyens. À la crise sanitaire évidente, l’absence de réponse a ajouté une crise politique.
Quelles sont les réactions des décideurs, tant publics que privés, aux actions que vous menez et aux informations que vous diffusez ? Est-ce qu'ils les acceptent en faisant amende honorable ? Est-ce qu'ils tentent plutôt de vous discréditer ? Comment est-ce que ça se passe ?
Pour l'instant, nous n'avons pas encore été harcelés ou attaqués comme d'autres militants peuvent l'être. C'est heureux d'un point de vue personnel. Mais je crains que cela signifie que nos opposants ne nous prennent pas encore suffisamment au sérieux. Et cela signifie donc qu'il va falloir travailler encore plus dur.
En attendant que des décisions soient prises, dans l'ensemble de nos agglomérations, pour améliorer la qualité de l'air, est-ce qu'il y a des conseils pratiques à donner aux populations les plus exposées à ces problèmes de pollution ?
La pollution n'est dangereuse que si on la respire. Il est certes impossible de retenir son souffle plus que quelques secondes, mais on peut prendre quelques précautions qui vont réduire considérable le risque - l'exposition, en termes scientifique.
Certains conseils semblent évidents : ne pas faire de jogging le long des grands axes routiers, préférer, si on prend le vélo les axes secondaires moins encombrés, aérer son appartement au moment où à l'extérieur, il y a le moins de pollution. Mais il y de très nombreuses pistes, parfois moins intuitives (et j'invite les lecteurs à lire mon livre sur ce sujet, Respirez : solutions pour lutter contre la pollution de l'air)
Il faut aussi dire que la pollution à laquelle nous sommes le plus exposés est la pollution de l'air intérieur, dans les bureaux, les appartements, les bars et les restaurants... Nous passons environ 90% de notre journée dans ces lieux, qui contiennent des polluants spécifiques, liés aux colles, aux peintures, aux parfums d'intérieur, aux produits d'entretien. Premier exemple : le bois aggloméré, qui n'est rien d'autre que de la sciure de bois avec de la colle. Il va libérer pendant des années des produits chimiques. Êtes- vous vraiment sûr de vouloir en mettre dans la chambre de vos enfants quand vous achetez tel ou tel meuble ?
Autre exemple, les encens et bougies d’intérieur : ils libèrent en fait des produits toxiques (dès qu'il y a combustion, il y a génération de produits toxiques). Et leur forte odeur ne fait que recouvrir les mauvaises odeurs sans les neutraliser. C’est une très mauvaise idée.
Pour continuer sur une veine catastrophique, ce n'est rien de dire que la collapsologie est à la mode et que l'effondrement obsède nombre de nos contemporains. Comment analyses-tu ce récent engouement pour les théories les plus apocalyptiques ?
Je ne suis pas un fan de la collapsologie. Je crois que le système capitaliste est très resistant, qu'il a une capacité d'adaptation considérable. Et qu'il peut très bien nous emmener, lentement mais sûrement, vers un monde vraiment horrible sans avoir à s'effondrer.
Et je suis assez surpris par le succès de ces idées. Mais c'est assurément une belle réussite en termes de communication. Et il faut constater un changement majeur. Pendant des années, nous, les écologistes, avons essayé de positiver : on pensait que le discours catastrophiste allait démobiliser les gens. Actuellement, avec Extinction Rebellion, Greta, et les collapsologues, on a l'impression que c'est l'inverse, plus le discours est catastrophiste, plus il mobilise.
Lorsque tu imagines ce « monde vraiment horrible », vers lequel le système capitaliste risque de nous entraîner, que vois-tu donc ? Un univers urbain concentrationnaire, mélange de Soleil vert et de Blade Runner, par exemple ? (sourire)
J'aime beaucoup la science -fiction et je pense qu'elle nous éclaire sur notre avenir. De Philip K Dick à Black Mirror, elle annonce des univers de plus en plus totalitaires et inhumains. Un livre de Neil Postman, Se distraire à en mourir illustre la force de ce courant de la littérature et de la pensée. Il compare 1984 de Orwell et Le meilleur des mondes de Huxley.
Je cite : « Orwell craignait ceux qui interdiraient les livres. Huxley redoutait qu'il n'y ait même plus besoin d'interdire les livres car plus personne n'aurait envie d'en lire. Orwell craignait ceux qui nous priveraient d'information. Huxley redoutait qu'on nous en abreuve au point que nous en soyons réduits à la passivité et à l'égoïsme. Orwell craignant qu'on nous cache la vérité. Huxley redoutait que la vérité ne soit noyée dans un océan d'insignifiance. Orwell craignait que notre culture ne soit prisonnière. Huxley redoutait que notre culture ne devienne triviale, seulement préoccupée de fadaise. »
Huxley écrivait en 1932. Et il avait raison avec 80 ans d'avance !
Dès son introduction, ton récent ouvrage Respirez - Solutions pour lutter contre la pollution de l’air nous rappelle que la pollution de l'air est devenue la troisième cause de mortalité en France, derrière la cigarette et l'alcool. Comment expliques-tu la passivité des politiques face à un tel problème de santé publique ?
La pollution de l’air est à l’origine du plus grand scandale sanitaire français. Et comme dans les autres scandales sanitaires, mais à une échelle plus large encore, on retrouve avec la pollution de l’air un écheveau de aveuglements politiques, de données scientifiques enterrées, d’intérêts industriels égoïstes, de fraudes (dont l’affaire Volkswagen ne constitue qu’un aspect), de lobbying honteux, de dysfonctionnements et d’abandons à presque tous les étages des institutions censées nous protéger.
Les responsabilités sont multiples. Mais il faut reconnaitre que cette passivité est rendue possible par notre passivité à nous. Il n'existe pas de mouvement citoyen puissant qui interpelle les politiques sur la question de la pollution de l'air. Il y a aussi un problème de génération. Même les grandes ONG écologistes ont pendant longtemps négligé la question de la pollution de l'air, pour se concentrer sur la lutte contre le réchauffement climatique et la protection de la biodiversité. L'une des mesures phares du Grenelle de l'environnement, par exemple, a été d'encourager les véhicules diesel, qui émettaient, pensait-on un peu moins de CO2, même si elle émettent beaucoup plus de polluant toxiques. On en paie encore le prix.
Enfin, il y a un problème avec le corps médical qui est très fermé aux idée de santé environnementale et de médecine préventive. Alors que nous sommes face à une crise sanitaire majeure, le ministère de la santé est aux abonnés absents. C’est comme si le ministère de la Santé laissait l’alcoolisme et la tabagie au ministre de l’Agriculture sous prétexte qu’il ne s’agit là que d’un problème de vignes, de houblon ou de plants de tabacs.
Et cela, alors que les experts de l’Organisation mondiale de la santé multiplient les interventions, les rapports et les réunions internationales. Pour Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, la pollution de l’air est le tabac du XXIe siècle. C’est une urgence silencieuse de santé publique. Visiblement, le message n’est toujours pas passé jusqu’au Ministère de la Santé.
Tu cites le revirement de la Chine, en situation d'« airpocalypse », dont les dirigeants se sont réveillés en signant l'accord de Paris et se présentent désormais en hérauts de la lutte contre le changement climatique. Est-ce que tu sens le frémissement d'un début de quelque chose de similaire en France ? Que ce soit au niveau national ou à un niveau local ?
Quelques villes, comme Paris et Grenoble, ont pris le problème a bras le corps. Anne Hidalgo en a fait un enjeu important de son action municipale et a réussi à transformer jusqu'aux termes du débat - même la droite s'empare du sujet désormais - ce qui est une bonne chose. Mais au niveau de l'État, la comparaison avec les dispositifs de santé mis en place pour faire face à la canicule, au tabagisme ou à l’insécurité routière, donne la mesure de l’inaction.
L’État a ainsi mené de grandes campagnes nationales de prévention contre les accidents de la route, avec l’obligation du port de la ceinture de sécurité, la formation des jeunes conducteurs au travers de la transformation du permis de conduire. Et les résultats sont là. Alors que les accidents de la route tuaient plus de 15 000 personnes par an dans les années 1970, la mortalité a été divisée par presque cinq pour descendre à environ 3 500 personnes par an. Preuve en est que les gouvernements peuvent agir efficacement !
Malheureusement, rien de tel n’existe pour la pollution de l’air ! Alors que le consensus est total dans le monde scientifique sur l’ampleur de la crise, alors que les éléments de comparaison montrent combien l’inertie de l’Etat est scandaleuse, et bien… rien ne change. Le nombre de mort continue de s’allonger dans une indifférence coupable et choquante.
Face à l’abondance de solutions, la pollution de l’air se révèle pour ce qu’elle est, fondamentalement : un problème politique. Car c’est la pusillanimité des décideurs qui explique la gravité de la situation actuelle.
L’exemple le plus évident en est que la France ne respecte pas les lois qu’elle a elle- même édictée : le pays a retranscrit en droit national la directive européenne de 2008 qui fixe des maximums pour la concentration de trois polluants, les PM10, les NO2 et l’ozone. Mais ces valeurs limites ne sont pas respectées, d’année en année, dans plusieurs agglomérations dont Marseille, Toulon, Paris, Lyon et la Martinique… Ce sont des zones de non- droit écologique et sanitaire !
Contrairement aux survivalistes les plus acharnés, qui se réfugient dans leurs bunkers ou leurs fermes fortifiées, je persiste à croire que nous pouvons trouver des réponses à la crise de transformation que traversent nos sociétés. Et que nous devons le faire tous ensemble, en provoquant notamment un changement des mentalités. Comment te projettes-tu dans le futur proche ?
On demande souvent aux écologistes s'ils sont optimistes. Je te remercie de ne pas m'avoir posé cette question. Car je pense, pour paraphraser un auteur que je n'ai pas lu, Bernanos, qu'un optimiste est un imbécile heureux. Et qu'un pessimiste est un imbécile triste. Le problème est ailleurs : c'est de trouver la volonté d'agir.
Pour l'avenir, on peut commencer par prolonger la tendance actuelle : en Europe, la pollution a tendance à diminuer sur les paramètres que l'on mesure : le pays se désindustrialise, les normes sont plus strictes, et les motorisations s'améliorent. La pollution au plomb, à l'arsenic ou au mercure à diminué de plus de 60 % en quelques décennies. Les polluants de l'air actuels, particules fines et dioxyde d'azote, diminuent de 1 à 2% par an.
Mais il y a un problème : les nouveaux moteurs émettent de nouveaux polluants, appelés particules ultra-fines, qui ne sont pas mesurées actuellement et qui sont plus dangereuses encore car elles pénètrent plus profondément dans le corps. Nous sommes peut-être à l'aube de très mauvaises surprises.
Si on regarde plus loin, dans quelques décennies, la pollution de l’air aura peut-être le même statut que la cigarette, celui d’un mal appartenant au passé. Un passé teinté d’absurde, de mesquinerie et de cruauté. On aura du mal à comprendre pourquoi les gens acceptaient de s’entasser dans des villes irrespirables, pourquoi ils s’enfermaient dans des voitures polluantes. Pourquoi ils acceptaient sans réagir de laisser leurs enfants se faire empoisonner. Les moteurs diesel seront comme les plafonds en amiante aujourd’hui, des vestiges toxiques d’un passé qu’il faut manier avec précaution. Espérons-le, en tous cas.
Car le futur n’arrive jamais seul. Qu’il soit terrible ou joyeux, il émerge de l’action des femmes et des hommes et chacun peut y prendre sa part.
Et justement, tâchons maintenant d'être encore un peu plus concrets. Que peut-on faire pour aider Respire - Association nationale pour la prévention et l'amélioration de la qualité de l'air ? De quoi avez-vous besoin ? Comment peut-on participer et s'engager à vos côtés ?
Aider Respire est chose simple, comme aider n'importe quelle association : vous pouvez adhérer (c'est gratuit, mais cela nous aide dans nos démarche car cela augmente notre poids public), nous soutenir financièrement (l'argent est notre principale limite), vous pouvez relayer nos informations sur les réseaux sociaux et contribuer à faire connaitre le sujet.
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